Enfin un intellectuel français qui s’intéresse, et avec quel brio, à la révolution copernicienne qui est en train de changer notre monde : les prémices de la transhumanité, de la singularité et l’ubérisation de toutes les activités de notre société. En bon philosophe, Luc Ferry commence par décrire le phénomène, sans préjugés, pour ensuite donner la parole aux défenseurs comme aux pourfendeurs, puis effectuer sa propre synthèse. Peu importe que l’on soit ou non d’accord avec celle-ci, l’écrivain dresse un panorama complet de ce qui est en train de se passer, des perspectives incroyables que cette révolution va entraîner, des bouleversements qui nous attendent et que nous avons tous intérêt à anticiper : la vie quasi-éternelle, l’amélioration génétique de l’humain, la vie dématérialisée, la connexion homme-machine, la fin de la propriété, la fin de notre modèle économique. Il ne juge pas, il n’a aucune idée préconçue, et analyse le phénomène avec les clefs donnés par les philosophes comme Kant et Spinoza (qui, une fois de plus, est d’une actualité étonnante).
J’entends déjà nos belles âmes ricaner et considérer tout ceci comme des élucubrations irréalistes. Elles feraient bien de quitter leur rétroviseur, d’oublier leurs débats stériles (sur l’identité nationale, sur le clivage gauche droite, sur l’écologie politique, etc…) pour s’intéresser à ce qui va leur arriver d’ici peu, sous peine de rater, une fois de plus, le train de notre futur. Sachez-le, il est déjà en marche.
Une série de meurtres sévit dans différents lieux de Toulouse. À chaque fois, la victime s’avère un djihadiste, classé S, dont un organe distinct a été habilement amputé. L’enquête se voit confier à Véronique, inspectrice à la brigade criminelle de la Ville Rose. À 45 ans, célibataire endurcie, c’est sa dernière occasion d’être promue commissaire. Elle va alors mettre toute son énergie dans la bataille, aidée par son mentor, ancien commissaire à la retraite, et un jeune profileur tout droit arrivé de Paris.
La clef de l’énigme va être difficile à trouver, même si, a posteriori, elle s’avère évidente pour qui connaît Toulouse et sa culture. Au-delà, Véronique va-t-elle identifier le tueur en série, son mobile et les événements qui l’ont fait basculer dans l’horreur ? Le lecteur le découvrira, au fil des pages, en se promenant dans Toulouse, ville plus que jamais rose.
Où le trouver : http://livre.fnac.com/a9617926/Gerard-Muller-Meme-les-memes-aiment-la-castagne
Et aussi : http://www.lespresseslitteraires.com/index.html?menu=71289&id=71289&entree=1&c1=3&c2=&produit=260195